Qui Est Propriétaire D’Un Site Internet?
Germaine Audet
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Propriétaire de site internet : droit d’exploitation ou droit moral ? – La création de site internet est une démarche complexe qui requiert un savoir-faire pointu. Entre le choix du design, l’insertion d’images et des textes et le référencement, aucun détail ne doit être négligé.
- Pour éviter les mauvaises surprises, il convient de faire appel à un professionnel pour créer et mettre en ligne votre site web;
- Selon la loi, un site internet appartient à celui qui l’a conçu;
- De ce fait, si vous engagez une agence web pour la création de votre site , les droits de propriété et moral lui reviendront;
Néanmoins, sachez que c’est vous qui détenez les droits d’exploitation. Dans ce sens, vous deviendrez propriétaire du site lorsque celui-ci vous sera livré. Cependant, l’auteur possédera toujours le droit moral..
Comment savoir qui est propriétaire d’un site Internet ?
Télécharger l’article Télécharger l’article Si vous rédigez un article ou réalisez un projet qui nécessite la citation de références bibliographiques, il est important que vous identifiiez l’auteur des sites Web visités. Cependant, ces informations peuvent être difficiles à trouver, en particulier dans le cas de sites Web ne contenant pas vraiment des articles. Heureusement, vous pouvez essayer de rechercher le nom de l’auteur dans plusieurs sections du site et si vous ne le trouvez pas, vous pouvez toujours citer la page Web.
- 1 Regardez en haut et en bas de l’article. Sur de nombreux sites ayant des collaborateurs et des équipes de rédacteurs, le nom de l’auteur est souvent affiché en haut ou en bas des articles. C’est en fait le premier endroit à regarder.
- 2 Trouvez les informations de droit d’auteur. Sur certains sites, vous verrez le nom de l’auteur des articles à côté des informations de droit d’auteur au bas de la page. Le nom indiqué à côté des informations de droit d’auteur peut être celui de la société mère du site et non le nom de l’auteur.
- 3 Recherchez les pages Contact ou À propos de. Si la page sur laquelle vous êtes ne contient pas le nom de l’auteur et que le site Web visité est une plateforme de bonne réputation, l’article peut être écrit au nom de la société ou de l’agence qui administre le site. Vous pouvez vous en servir comme nom d’auteur si le nom d’auteur spécifique n’est pas répertorié sur la plateforme.
- 4 Contactez le propriétaire du site. Si vous trouvez l’adresse e-mail ou le numéro de téléphone du propriétaire du site, vous pouvez le contacter et demander le nom de l’auteur de la page ou de l’article. Il ne répondra probablement pas à votre e-mail, mais il faut tenter le coup.
- 5 Faites une recherche Google. Recherchez une partie du texte dans Google pour trouver l’auteur original. Lorsque vous visitez un site géré de manière contraire à l’éthique, les articles qu’il contient peuvent provenir d’une autre source. Copiez et collez un paragraphe de l’article dans la zone de recherche de Google pour trouver le nom de l’auteur de l’article original.
- 6 Utilisez le service Whois pour connaitre le propriétaire du site. Whois est une base de données d’enregistrements de sites, permettant de retrouver les propriétaires des adresses Web. Cependant, il se peut que vous ne soyez pas en mesure de trouver le nom de l’auteur souhaité, car souvent les propriétaires des sites ne sont pas les auteurs des articles.
- Allez sur whois. icann. org et entrez l’adresse du site dans la zone de recherche.
- Consultez la section Registrant Contact pour savoir qui a enregistré le nom de domaine du site. Si les renseignements d’enregistrement du domaine sont cachés, vous pouvez contacter le propriétaire par son e-mail proxy.
- 1 Trouvez le titre de la page ou le titre de l’article. Ces deux informations doivent être incluses dans votre citation, même si le texte est un article de blog.
- 2 Trouvez le nom du site Web. En plus du titre de l’article, vous devez utiliser le nom du site. Par exemple, le nom de cet article que vous lisez est Comment trouver le nom de l’auteur d’un site Web et le nom du site Web est wikiHow.
- 3 Essayez de trouver le nom de la personne responsable des publications. Il peut s’agir de l’entreprise, de l’organisation ou de la personne qui gère ou parraine le site. Le nom du responsable du site peut être différent du titre, mais c’est bien de vérifier cette information. Par exemple, un organisme de santé peut exploiter un site distinct consacré uniquement à la santé cardiaque.
- 4 Trouvez la date de publication de la page ou de l’article. Cette information n’est pas toujours disponible, mais essayez toujours de trouver la date de publication.
- 5 Recherchez le numéro de version de l’article si possible. Si l’article ou la publication que vous souhaitez utiliser comporte un numéro de version ou de volume, assurez-vous de l’écrire, car cette information peut être nécessaire.
- 6 Notez l’URL de l’article ou du site Web. Selon le format de citation utilisé et les instructions fournies par l’enseignant, vous pourriez devoir inclure l’URL de l’article ou de la page dans votre citation.
- Certaines méthodes de citation ne nécessitent pas l’URL des sites. Le nom du site et le titre de la page sont suffisants dans certains cas. Informez-vous toujours auprès de votre professeur.
- 7 Trouvez le DOI dans le cas des revues académiques. Si vous citez un journal académique virtuel, incluez le DOI (identifiant numérique d’objet) au lieu de l’URL. Avec cela, le lecteur trouvera facilement l’article même si l’URL change [1].
- Dans la plupart des publications, vous trouverez le DOI en haut de l’article. Vous pourriez devoir cliquer sur le bouton Article ou sur le bouton avec le nom de l’éditeur. Cette action va faire apparaitre l’article complet avec le DOI écrit en haut.
- Vous pouvez rechercher un identifiant numérique d’objet en utilisant le moteur de recherche CrossRef ( crossref. org ). Entrez le titre de l’article ou le nom de l’auteur pour trouver l’information.
- 8 Rassemblez vos informations pour faire une citation. Après avoir collecté toutes les informations nécessaires (même si vous n’avez pas trouvé le nom de l’auteur), vous pouvez faire une citation. Utilisez le format de citation suivant. Si vous ne connaissez pas le nom de l’auteur, vous pouvez l’ignorer [2].
- Selon la norme MLA : Auteur. Titre de l’article. Titre du site. Numéro de version. Éditeur, Date de publication. Site web. Date d’accès [3].
- Utilisez n. si l’article n’a pas d’éditeur n. si l’article n’informe pas sur la date de publication.
- Selon la norme APA : Auteur. Titre de l’article. (Date de publication). Titre du site, numéro de l’édition ou du chapitre , pages Internet référencées. Récupérées de [4].
- Selon la norme MLA : Auteur. Titre de l’article. Titre du site. Numéro de version. Éditeur, Date de publication. Site web. Date d’accès [3].
Qui possède ce site ?
Plusieurs sites sont spécialisés dans la recherche d’informations sur les propriétaire de site Web. Il vous suffit de taper ” WHOIS ” sur un moteur de recherche comme Google ou Bing afin de trouver plusieurs sites internet permettant de connaitre des informations sur un nom de domaine.
- Si le site Internet finit par. FR , il vous suffit de vous rendre sur le site de l’AFNIC : https://www. afnic. fr/noms-de-domaine/tout-savoir/whois-trouver-un-nom-de-domaine/
- Si le site termine par autre chose que. FR (. com,. net,. org, etc. ), vous pouvez vous rendre sur le site de l’ICANN https://lookup. icann. org/
Il vous suffit ensuite de taper le nom de domaine souhaité (exemple : google. com ou wikipedia. org ) et vous trouverez principalement l’information de l’hébergeur du site Internet avec une adresse mail de contact. Dans le cas de figure où vous souhaitez faire une réclamation dans le cas d’un site frauduleux, il sera toujours indiqué une adresse mail de contact de l’hébergeur du site.
Vous pourrez ainsi d’écrire un mail à cette adresse en indiquant l’objet de la réclamation. Prenons l’exemple de Wikipedia. org , l’adresse de mail de réclamation est : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs.
Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .
Qui est le propriétaire d’un nom de domaine ?
Whois : définition et contenu – Le terme anglais whois peut se traduire par « qui est-ce ». Il s’agit en quelque sorte de la carte d’identité d’un nom de domaine. Il est créé au moment de l’achat d’un nom de domaine auprès d’un bureau d’enregistrement, aussi appelé registraire, comme GoDaddy ou Gandi. Le whois contient de nombreuses informations :
- Le nom du registrar à l’origine du nom de domaine.
- Le registrant, aussi appelé propriétaire et/ou titulaire. Il s’agit tout simplement de la personne physique ou morale ayant réservé le nom de domaine.
- Le ou les contacts à joindre pour les problématiques liées au domaine.
- Le nom du serveur sur lequel le domaine est hébergé.
- Le statut du domaine, c’est-à-dire s’il est en activité ou non, s’il est disponible ou non, etc.
- La date d’enregistrement du domaine.
- La date d’expiration du domaine.
- La date de mise à jour, correspondant à la dernière modification effectuée sur le domaine. Cela peut vous indiquer, si ce n’est pas un site d’actualité, si le titulaire s’occupe toujours de son nom de domaine.
Le whois est une mine précieuse d’informations à propos d’un site internet , que tout le monde peut se procurer en se rendant sur le site internet d’un registrar comme GoDaddy. Faites toutefois attention à ce que les données soient bien à jour. Certaines entreprises remplissent les informations lorsqu’elles s’enregistrent, puis n’y prêtent plus attention, quand bien même le siège social ou le responsable administratif aurait changé.
Comment trouver le propriétaire d’une adresse IP ?
Le Whois est un service fourni par les ‘registres des nombres de l’internet’ qui sont en charge de la distributions des adresses IP. C’est un outil de recherche publique et gratuit permettant d’obtenir des informations sur ‘qui est’ le propriétaire d’une adresse IP.
Comment trouver le nom de l’auteur d’un site ?
Il y a plusieurs façons de retrouver le propriétaire ou l’éditeur d’un site web qui ne porte pas de signature ou de mentions légales. Les plus connues sont celles qui consistent à faire une recherche sur le nom de domaine via le Whois, à condition bien sûr que celui-ci ne soit pas anonyme ou dissimulé derrière une fausse identité.
On peut également tenter de retrouver l’ensemble des sites pouvant appartenir à la même personne en interrogeant un service qui liste tous les sites installés sur le même serveur (via les DNS ou l’adresse IP du serveur), comme avec YouGetSignal par exemple.
Dans ce cas il suffit de saisir l’url d’un site pour obtenir la liste des autres sites hébergés sur le même serveur. Une méthode qui n’est pas toujours fiable du fait qu’une IP peut cacher plusieurs machines, et qu’elle ne correspond pas forcément à un serveur physique.
Enfin, l’autre méthode qui nous intéresse aujourd’hui, peut-être un peu moins connue, consiste à obtenir la liste des sites appartenant au même propriétaire avec ses identifiants de statistiques ou de publicité.
La plupart des sites possèdent dans leur code source un marqueur (ou tag ou tracker) de statistiques et/ou publicitaire qui permet à leur éditeur d’obtenir toutes les données sur le trafic de ses pages. Cet identifiant est unique et correspond à un seul éditeur. Il suffit alors de scruter le code source du site pour lequel on souhaite remonter jusqu’au propriétaire, d’en extraire l’identifiant publicitaire ou statistique, et de le coller dans Google pour une recherche avec cette forme (les deux exemples ci-dessous sont les marqueurs de Presse-citron) :
- “pub-4830067276561639” (pour le tracker Adsense)
- “UA-683383-1” (pour le tag Analytics)
Généralement la première réponse que vous obtiendrez proviendra de w3who. com. Si vous ne voulez pas passer par Google, vous pouvez aussi utiliser directement un service spécialisé comme http://spyonweb. com/ Le service va alors lister tous les sites utilisant le même marqueur, ce qui vous permettra peut-être d’en déduire le propriétaire par recoupement.
Utile également pour connaître tous les sites d’un webmaster. Attention, cette méthode a aussi ses limites : elle ne semble bien fonctionner qu’avec les marqueurs Google Analytics et Adsense, et ne garantit pas de retrouver le vrai propriétaire d’un site, notamment dans le cas d’un réseau, d’un hébergeur ou d’une régie publicitaire utilisant un seul marqueur pour un ensemble de sites.
D’autre part les éditeurs ayant plusieurs sites sur plusieurs thématiques peuvent aussi cloisonner leur activité en utilisant plusieurs comptes Adsense et Analytics. Vous l’avez compris (mais vous le saviez déjà) : si vous vous livrez à des activités secrètes, ou que vous ne voulez tout simplement pas dévoiler l’ensemble des sites que vous éditez, pour des raisons légitimes ou pas mais qui n’appartiennent qu’à vous, ayez à l’esprit que votre code source est accessible et qu’il peut là aussi livrer de nombreuses informations sur vous.
- N’étant pas un spécialiste des activités illicites et encore moins du hacking, j’imagine qu’il existe encore d’autres méthodes pour blinder son identité quand on gère de nombreux sites, et aussi d’autres méthodes pour débusquer les auteurs de sites non identifiés;
Si vous en connaissez, faites-en profiter les autres 🙂.
Comment connaître l’hébergeur d’un nom de domaine ?
Identifier votre hébergeur de domaine – Consultez votre historique de facturation Votre hébergeur de domaine est généralement le service auprès duquel vous avez acheté votre nom de domaine. Si vous ne vous souvenez plus qui est votre hébergeur de domaine, recherchez dans vos e-mails archivés votre historique de facturation répertoriant l’enregistrement ou le transfert de votre nom de domaine.
Votre hébergeur de domaine est inscrit sur votre facture. Utiliser la recherche ICANN Si vous ne retrouvez pas votre historique de facturation, vous pouvez rechercher votre hébergeur de domaine en ligne.
La société ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) est une organisation à but non lucratif qui rassemble les informations concernant les domaines. Recherchez votre hébergeur de domaine à l’aide de l’outil de recherche ICANN.
- Accédez à lookup. icann. org.
- Dans le champ de recherche, saisissez votre nom de domaine, puis cliquez sur Lookup (Rechercher).
- Faites défiler la page de résultats jusqu’à Registrar Information (Informations sur le bureau d’enregistrement). Le bureau d’enregistrement correspond généralement à votre hébergeur de domaine.
Comment prouver la propriété d’un nom de domaine ?
Que faire si vous n’êtes pas propriétaire de votre nom de domaine ? – Il n’y a pas grand chose à faire malheureusement… Un article spécial sera rédigé par notre experte juridique mais la seule méthode officielle permettant de récupérer la propriété de votre nom de domaine est de prouver que ce nom correspond à une marque ayant été déposée auprès de l’INPI.
La bonne nouvelle est que les professionnels du web sont pour la plupart de bonne foi et que si vous souhaitez réellement récupérer votre propriété, il sera dans leur intérêt de vous la transférer sans faire d’histoire.
Attention néanmoins aux entreprises mal intentionnées qui n’hésitent pas à utiliser cette méthode pour vous enfermer dans une jolie cage de verre et ainsi, de vous forcer à continuer à faire appel à leurs services. En tant que formateur, j’ai été surpris par le nombre de stagiaires qui se sont fait avoir par ce procédé… Pour terminer cet article, je préciserai que la meilleure manière de ne pas vous faire piéger sera soit de réserver votre nom de domaine par vos propres moyens en vous faisant assister par un conseiller d’une plateforme d’hébergement spécialisée, soit de réserver directement le nom de domaine avec votre prestataire mais en étant à ses côtés lors de la réservation.
Comment trouver l’origine d’une adresse IP ?
Comment trouver l’origine d’une adresse IP ? – Tout appareil relié à une connexion Internet dispose d’une adresse IP. Ce numéro attribué définitivement par le FIP (Fournisseur Internet Protocol) lors de la mise en réseau permet de localiser l’utilisateur et de l’identifier.
- Connaitre l’origine d’une adresse IP peut donc être d’une grande utilité;
- Il s’agit d’une mesure de sécurité utilisable à titre personnel et professionnel;
- Pour connaitre l’origine d’une adresse IP, il faut premièrement l’avoir à disposition;
Si vous avez accès à l’identifiant, à savoir le numéro, insérez-le dans un site de recherche d’adresse IP. Il existe de nombreux logiciels (Whois IP, IPchecking. com, IPligence. com…) spécialisés dans la recherche et l’identification des adresses IP. Choisissez-en un et inscrivez l’adresse prélevée dans la barre de recherche. Identifier une adresse IP avec Whois.
Est-ce que la police peut trouver une adresse IP ?
09 Juil 2014 Par Lauréanne Vaillant, Frédérick Carle, avocats Par Lauréanne Vaillant Frédérick Carle, avocats Un policier fait enquête sur une infraction commise via le Web, qu’il s’agisse de fraude informatique, de harcèlement par les médias sociaux, ou de pornographie juvénile, et il n’a pas accès aux informations permettant d’identifier l’utilisateur d’un compte en particulier. Peut-il légalement demander cette information à un fournisseur de services Internet pour qu’il la lui transmette sans mandat? La Cour suprême répond à cette question dans l’affaire R. Spencer , 2014 CSC 43. Contexte Dans cette affaire, la police soupçonne qu’une personne possède une grande quantité de matériel pornographique juvénile via une plateforme de partage de fichiers.
Le compte est toutefois anonyme et ne laisse voir que l’adresse IP, et par conséquent le fournisseur de services Internet. La police demande ainsi au fournisseur Internet en question de lui transmettre les renseignements permettant d’identifier cet abonné, dans le but d’établir un lien entre une personne précise et des activités en ligne précises.
Important de souligner ici que les policiers n’avaient pas obtenu ni tenté d’obtenir une ordonnance de communication, ce qui est l’équivalent du mandat de perquisition dans le contexte. Analyse La Cour suprême en vient à la conclusion que la demande faite par la par la police visant à ce que le fournisseur de services Internet transmette les informations et renseignements identificateurs de façon volontaire constituait une fouille, donc une violation au sens de l’article 8 de la Charte canadienne.
En effet, l’absence d’ordonnance de communication en bon et due forme, de même que les obligations de confidentialité imposées au fournisseur Internet en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques ne donnaient aucun pouvoir légal aux policiers pour obtenir de tels renseignements personnels.
La Cour suprême explique que l’identité d’une personne liée à son utilisation d’Internet donne naissance à un intérêt en matière de vie privée qui a une portée plus grande que celui inhérent à son nom, à son adresse et à son numéro de téléphone qui figurent parmi les renseignements relatifs à l’abonné : « [47] […] [E]n établissant un lien entre des renseignements particuliers et une personne identifiable, les renseignements relatifs à l’abonné peuvent compromettre les droits en matière de vie privée de cette personne non seulement parce qu’ils révèlent son nom et son adresse, mais aussi parce qu’ils l’identifient en tant que source, possesseur ou utilisateur des renseignements visés ».
- La Cour suprême, citant l’un de ces arrêts rendus en matière de droit au respect de la vie privée, rappelle que tous les renseignements biographiques d’ordre personnel que les particuliers pourraient, dans une société libre et démocratique, vouloir constituer et soustraire à la connaissance de l’État sont visés;
(par. 27) La Cour indique, dans les termes suivants, la méthode à appliquer afin de qualifier les renseignements recherchés par la police au sens de l’expectative de vie privée : « [31] Ainsi, il est évident que, pour définir l’objet de la fouille ou de la perquisition, il faut tenir compte de la tendance qui consiste à chercher à obtenir des renseignements pour permettre d’en tirer des inférences au sujet d’autres renseignements qui, eux, sont de nature personnelle.
[…] Lorsqu’elle est appelée à identifier l’objet d’une fouille ou d’une perquisition contestée, une cour ne doit pas adopter une approche [TRADUCTION] « restrictive qui porte sur les actions commises ou sur l’espace envahi, mais plutôt une approche fondée sur la nature des droits en matière de vie privée auxquels l’action de l’État pourrait porter atteinte ».
[références omises] [32] […] La fouille n’avait pas simplement pour objet le nom et l’adresse d’une personne qui était liée par contrat à Shaw. Il s’agissait plutôt de l’identité d’une abonnée aux services Internet à qui correspondait une utilisation particulière de ces services.
- […] [33] En l’espèce, la fouille avait pour objet l’identité de l’abonnée dont la connexion à Internet correspondait à une activité informatique particulière sous surveillance;
- » Malgré la conclusion de violation à la Charte canadienne, la Cour suprême accepte que soit introduit en preuve les renseignements ayant permis à la police d’identifier l’utilisateur du compte Internet, et ce grâce à la croyance «de bonne foi» des policiers, conduite que la Cour suprême juge ne pas déconsidérer l’administration de la justice conformément à l’arrêt Grant , [2009] 2 R;
353. Commentaires Dans un monde où les technologies évoluent rapidement et les moyens d’enquête policière également, la Cour rappelle dans un obiter bien senti (par. 37) que le lieu de l’activité Internet fait partie de l’expectative de vie privée et est assujetti au même droit au respect de la vie privée.
Ainsi, on comprend que l’accès à Internet via un téléphone intelligent ou un ordinateur portatif dans un commerce offrant le Wifi est également protégé. Plusieurs scandales sur l’existence de programmes gouvernementaux de surveillance des citoyens (Edward Snowden et la NSA pour ne nommer que celui-là) nous rappellent que les policiers et autres agents de l’État peuvent avoir accès à des renseignements personnels nous concernant, mais que leur utilisation devant les tribunaux est retreinte lorsqu’obtenu en violation du droit garanti au respect de la vie privée.
Le texte intégral de la décision est disponible ici ..
Comment vérifier une adresse IP ?
Connaître son adresse IP depuis son ordinateur – Par défaut, les systèmes d’exploitation disposent de plusieurs outils internes pour connaître l’adresse IP de l’ordinateur. Sous Windows, il faut ouvrir l’invite de commande et taper la commande ipconfig.
Il est également possible de passer par le Centre de réseau et partage, et d’afficher les détails de la Connexion au réseau local. Sous Mac OS, il faut ouvrir le panneau Réseau qui se trouve dans Préférences système, et afficher la connexion active.
L’adresse IP se présente sous la forme d’une série de nombres séparés par des points, par exemple 192. 168. 30.